La tristesse suite

Pourquoi  a-t ‘on si peur des gens

en tristesse?

 

Je suis triste presque chaque jour depuis 1948. Je suis triste par ce que j’entends, je vois, j’écoute et je sens chaque jour de ma vie et cela parfois envahit mes nuits.

Ce qui arrive aux autres, ce qui parfois me déçoit dans ce que je fais et dit, très souvent involontairement, m’attriste.

J’ai senti depuis 1948 qu’on préfère de plus en plus fuir les personnes en tristesse, comme si la tristesse était une maladie contagieuse.

Je sens et palme de plus en plus avec les années de notre siècle et surtout depuis notre changement de millénaire un besoin de recherche du bonheur, de la joie et du bien-être comme si c’était la fin de notre monde. Alors on cherche le côtoiement de gens cachant leur tristesse afin d’oublier nos propres tristesses, déceptions et besoins fondamentaux.

On procède de la même façon avec les informations de ce qui se passe dans le monde, notre pays, notre région, notre ville, notre quartier, nos voisins, nos amis et notre famille.

On oublie trop souvent que les besoins fondamentaux de tout être humain sont dans l’empathie et non la sympathie. On le réalise surtout lorsqu’on est soi-même en phase de tristesse et de regret.

On aurait dû… et on aurait pu…

Saviez-vous que la vie ne se conjugue qu’à l’indicatif présent? Les verbes d’actions, il est vrai, peuvent se conjuguer aussi au passé et au futur. À vous de choisir.

Par contre la triste ne se vit qu’au présent. C’est un moment et un instant en solitude avec soie même.

Tous les êtres humains vivent des moments de tristesse, alors je n’arrive pas à comprendre pourquoi on les fuit?

Pourquoi ne pas leur raconté vos propres tristesses, déceptions et regrets? Vous seriez surpris de la complicité que vous pourriez engendrer. Une complicité se créerait au lieu d’être juste un témoin à coter de ce que cette personne vit.

Il arrive parfois, et cela m’est arrivé souvent, de vivre des tristesses difficiles à comprendre et à accepter. La seule manière que j’ai apprise ayant un impact diminutif sur la tristesse; est la communication vraie en commune-action. Soit créer une complicité.

Je vous invite à vous raconter à des personnes complices et empathiques.

Je sais que ces personnes sont difficiles de nos jours à trouver, car trop occupé à la recherche de leur bien-être en fuyant les gens, en phase de tristesse, de peur de devenir triste à leur tour.

La tristesse sera toujours juste un moment présent intense à vivre et plus facile à comprendre en étant langé par des amis vrais.

 Une phase de tristesse nous permet de grandir afin d’agir différemment.

Si vous n’avez pas de complice de disponible alors, écoutez de la musique, comme je le fais en ce moment présent.

La musique est aussi un libérateur en complicité avec soi.

Charlesconrad.net