Accepter et se re-connaître.

J’ai froid, très froid et d’un froid intense; c’est le 21 décembre soit la journée la plus courte et la nuit la plus longue j’aimerais me souhaiter JOYEUX NOËL et comme parfois il faut le dire en ces moments, Joyeuses Fêtes, bon magasinage et au plaisir de me revoir prochainement afin de m’offrir des présents.

Je ne file pas bien en ce 21 décembre ; je réalise que j’ai eu beaucoup, beaucoup et beaucoup.  La vie a été généreuse avec moi et j’ai toujours eu une place pour me stationner près de l’endroit où je désirais me rendre. On a beaucoup envié cette étoile au-dessus de moi. Pourtant, il y en a une au-dessus de chacun et chacune, il faut juste y croire.

 Je sais maintenant, qu’en étant en relation intime avec les autres, tout en n’étant jamais en renoncement avec moi-même, on risque alors de transpirer ce qu’on sent et ressent et parfois même si en mensonge avec soi-même.  Il ne faut pas mettre trop de parfum comme disent certain, laisser aller les odeurs naturelles soit celles qui ne mentent pas et que parfois on préfère camoufler afin de ne pas trop déplaire et pouvoir séduire en mensonge les autres.  Il est important pour moi d’être le plus souvent franc, honnête et authentique avec les autres.

J’ai un fils qui m’a dit le soir où je lui aie exprimé comme certains le disent et sans méchanceté que j’étais viré. Je lui disais tout simplement que je désirais après 50 ans, partir à la recherche de l’homme de ma vie et ainsi être à l’écoute de certaines pulsions, soit être à la recherche de la découverte des sens avec ou sans tête, pour le plaisir de connaître et de me reconnaitre dans ce que je suis.

Ce soir-là je lui disais, exprimais et délivrais ma souffrance intérieure. Nous étions deux, en tête à tête, cœur à cœur et surtout corps à corps, car seul dans une même auto. Lui en souffrance, car étant devenu l’HOMME de  la souffrance, de la vengeance et surtout de l’amertume de sa mère. Il s’est souvenu que je lui avais dit et surtout exprimé un désir de sa mère. Je sais que cela ne se dit pas. Je suis et serai toujours, franc, vrai et honnête. Il sait ce que je lui ai dit.  Je paye le prix d’un fils qui sera toujours, toujours en manque d’un père afin de pleurer et de rire avec lui. Je dois me tromper et en délire pour dire qu’il ne peut sourire à la vie et à ce qu’elle nous offre. La vie comme me l’a appris Jean son parrain est d’abord dans le respect, le respect de soi afin de  respecter les autres.

 Il a exprimé ce soir-là en colère, en intensité et avec une grande agressivité qu’il aimerait fusiller tous ces gais, ces tapettes et ces « fifis » sur un mur.

Je pense que quand je lui ai dit que je l’ai conçu pour sa mère, il m’a exprimé en vengeance en me fusillant par des  mots toute l’ampleur de ses maux retenus. J’ai eu mal et je n’ai rien pu lui dire et lui répondre. Je ne le pouvais pas! Il exprimait de la colère, mais surtout de la déception et peut-être aussi du questionnement.

 J’aurais aimé lui dire à ce moment-là que le jour où il aimera intensément une personne homme ou femme, il réalisera que c’est aussi une pulsion et qu’aucun raisonnement ne saura l’arrêter, le ralentir ou l’empêcher de la vivre. C’est comme avoir la foi, la croyance et l’acceptation, certains accepteront alors d’être un martyre de sa croyance et diront : laissez-moi vivre.

 Ce que je vis, c’est simple je l’aime au féminin comme au masculin ou comme dirais un délinquant parce que j’aime il n’y a que le verbe aimer pour en faire une différence ou une révolte.  Par contre pour moi c’est La Vie que j’aime et non un être, c’est ma vie que j’ai choisi de vivre que j’aime et que je réalise.

Quel apprentissage du verbe aimer, il faut apprendre dans ces conjugaisons multiples? Dans ces temps et dans ces indicatifs sans oublier les pronoms personnels ou impersonnels. OUF! Comment conjuguer l’amour sans passé et sans futur tout en étant présent en intensité. C’est simple, demeurer assis sur ce petit trait d’union entre hier et demain.

Quand on ne comprend pas, parfois c’est tout simplement  parce qu’on n’a pas de vécu ou que nos yeux sont obstrués par des rêves. Alors, on réagit en émotion, en passion et en convulsion.

Ça m’a fait mal, mais surtout de ressentir le mal que je lui ai fait un jour en lui exprimant que je l’avais conçu un certain soir pour faire plaisir à sa mère en sachant qu’elle en avait tellement besoin. Elle avait besoin d’un homme, mais surtout d’un père. Je ne pouvais pas et surtout ne désirais aucunement être son père ni son fils. Ce fut notre déchirure, notre divorce et une forteresse qui s’éleva alors à ce moment déchirant. Nous entrâmes alors en guerre.

Elle a actuellement un fils, c’est son homme, comme elle le dit si bien, elle l’a désiré et dans le désert de sa souffrance, elle ne peut sentir sa douleur que dans l’exutoire de la vengeance  en créant tout  autour un autre désert afin de s’isoler et d’être ainsi assoiffer de vouloir. 

J’en suis vraiment attristé pour elle et surtout pour mon fils qui en récolta les conséquences.

J’aurais aimé l’aider surtout afin de ne pas marquer nos jeunes, je pouvais être de communication, mais elle a choisi d’être de confrontation et de refus. Elle pensera toujours que je n’aurais pas dû, pourtant elle sait que j’ai bien fait, car elle n’aurait pas pu.

Plusieurs pensent que la responsabilité est souvent associée aux obligations et au renoncement de ce qu’on est et surtout au renoncement de ses désirs, de ses rêves et de son bien-être.

J’ai décidé d’actualiser les rêves que je n’avais pas, les désirs que je n’exprimais pas, j’ai décidé de vivre et de laisser la vie m’offrir en disant oui, oui à tout ce que la vie met sur mon chemin et m’offre comme possible. Je sais maintenant que la vie offre à tous autant de possibilités de s’actualiser. On dit encore trop souvent non ; par peur, crainte et appréhension de l’inconnu. Une peur du devenir en restant trop souvent assis en attente d’un avenir qui n’arrive pas.

J’ai décidé de me choisir et ainsi accepter de renoncer à la possession des autres sur moi pour réaliser leur devenir, leur avenir et leurs rêves. J’ai choisi d’actualiser mes non-rêves, mes absences de désirs afin de vivre mon présent intensément.

J’ai fait le choix de renoncer aux mercis conventionnel, aux tendresses par obligations et surtout au plaisir par anticipation.

J’ai décidé d’être une visite dans la vie des autres, leur donner du vrai temps et non juste un simple passetemps même s’il le pense, je sais me rendre inoubliable, mais jamais indispensable.

J’ai décidé d’être vrai, mais surtout authentique, un être de tête, de cœur et de corps dans tout ce que je fais.

Je t’en remercie Mon Ange et  j’en ai la certitude qu’un jour il reviendra me serrer, au début en froidure comme je l’ai vécu, puis la chaleur lors du 2e retour et enfin en repos lors du 3e retour afin de me réconforter au moment où je devrai sentir la chaleur de mon dernier appel vers la lumière.

Parfois on se questionne, mais on reconnait toujours un jour  les pourquoi de ses attentes, de ses questionnements et de ses doutes.

Je suis très attristé actuellement par les malheurs de mon fils et que sa mère continue à le protégé. Elle ne peut respecter la souffrance de notre fils et l’aider, car elle n’a pas su se respecter elle-même en reconstruisant sa vie en plaisir et en bien-être. Mon fils n’a connu que l’image de la fuite et de la vengeance. Il n’a pas connu l’importance du respect de soi et en résultante le respect des autres.

Charles Conrad

Bien cordialement,

Conrad Huard

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