Développement personnel et respect de soi.

En pédagogie, en psychologie et en philosophie, la démarche d’analyse réflexive est déterminante afin de passer d’un vécu à une expérience et pouvoir ainsi grandir.


Une démarche d’analyse réflexive est en lien direct avec la philosophie et la psychologie. La réflexion est alors une action de la pensée qui revient sur soi-même. Si on demande à quelqu’un de décrire sa journée, un voyage un accident ou un incident, il y a de grande chance qu’il raconte ce qui s’est passé et non de ce qu’il a fait et vivait lui-même dans cet évènement, soit ses perceptions, ses émotions, son état d’âme et ce qu’il en retire. Une démarche réflexive se situe dans un dialogue intérieur entre une action quotidienne et la compréhension de cette action.

Lire des pensées ce n’est pas comme lire un roman, le journal, de la poésie afin de se divertir, relaxer, s’amuser et apprendre. Lire des pensées réflexives c’est se permettre de faire des bilans de vie et d’identifier des actions futures afin de grandir en harmonie avec soi-même et avec les autres.


Il faut concevoir une pensée réflexive comme un déclencheur d’un processus de réflexion pour un mieux-être afin d’avoir un plus grand respect de soi et des autres. Développer son pouvoir de changement et par modèle influencer les autres vers le changement.


Je vous propose une démarche d’auto psycho thérapie.

 


Parmi mes  pensées réflexives, il y en a certaines qui vous rejoindront tout particulièrement. Je vous recommande dans un premier temps d’identifier ces pensées et par la suite de réaliser la démarche d’analyse réflexive qui suit. C’est une démarche qui ressemble beaucoup à celle utilisée par beaucoup d’intervenants en psychothérapie.


1) En lisant une pensée, vous recevez une information. La première étape est de se questionner sur son niveau de compréhension de cette information. Le meilleur indice d’une compréhension est de dire ou d’écrire avec ses mots ce qu’on en retient. Les images, les évènements passés ou présents qui surgissent en vous.


2)  La deuxième étape consiste à confronter sa compréhension avec son vécu, ses croyances, ses valeurs, son passé et son présent. Qu’elle est mon niveau d’adhésion en accord ou en désaccord. À cette étape il est important de justifier son niveau d’adhésion et d’exprimer les raisons, les motivations et les expériences qui le démontrent. Il est possible qu’un désaccord soit en lien avec des peurs, des craintes ou des appréhensions, car en contradiction avec nos actions présentes.


3) La troisième étape et la plus importante et significative dans une démarche d’auto-analyse, c’est l’étape d’intégration. À cette étape, il est important  d’identifier des applications concrètes dans son quotidien en lien avec une ou plusieurs prises de conscience.

Après la réalisation de ces trois étapes, il est extrêmement important de parler, se raconter, de communiquer ses prises de conscience avec d’autres personnes en relation de confiance. Communiquer devient alors une commune-action. C’est uniquement après avoir eu le courage et la détermination d’en parler ouvertement avec d’autres pris comme témoin qu’on sentira en nous une obligation d’agir en cohérence avec nos prises de conscience.
Ces  pensées réflexives peuvent aussi être un outil comme déclencheur pour plusieurs intervenants en relation d’aide : psychothérapeutes, pédagogues, psychologues, animateurs de groupes de discussions et professeurs de philosophie. Il arrive souvent qu’un client ou un groupe puisse plus facilement s’exprimer à l’aide d’un déclencheur.

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