Bonsoir Christophe.

Bonsoir mon ami!

 

Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit, car je n’ose pas te demander comment vas-tu?  J’ai souvent peur de te raconter mes douleurs, je sais que je ne suis pas un ricaneur.  Un soir prochain, je te parlerai de mes réussites et de mes moments heureux.

 

Ce soir ou plutôt cette nuit, car je n’arrive pas à dormir. Je jongle avec les boules dans : ma tête, mon corps et mon cœur. Je n’arrive pas à faire des abats des quilles de mon passé.

 

Pourquoi mon passé, mes amis et mes amours d’hier viennent-ils en cette nuit, mordre mes instants de bien-être présent? Pourquoi ces fantômes viennent-ils hanter mes nuits et ma vie?

 

Suis-je coupable de mes choix de vivre à l’écoute de moi et non des autres?

La seule vraie et authentique religion et de foi est celle de croire en soi et non de croire en ceux qui se disent en possession de la vérité par révélation afin de contrôler tes peurs et tes appréhensions de la souffrance et de la mort.

 

Tu es dieu, tu es vie, tu es mortel, tu es ce que tu es, tu peux tout avec tes talents, tes espoirs et tes désires.

 

Prends soin de toi mon ami et va te réchauffer près d’un volcan et d’un tsunami de chaleur.

 

C’est ce que je vais faire près de mon homme dans le lit qu’il a su réchauffer par son corps, son âme et son cœur.

 

Prends bien soin de toi, comme je le dis souvent tu seras toujours le meilleur préposé à ton propre bénéfice. Soit un bénéficiaire du présent au présent.

 

Au plaisir mon ami.

 

Charles Conrad

Salut Maxime.

Bon matin mon ami.

 

Comme je te connais, tu dois lire mes lettres le soir ou la nuit. Il n’y a pas de temps pour lire, il y a juste du temps pour dormir afin d’oublier ou se rappeler. Alors voici ce que je voulais te dire dans ma dernière lettre. Il arrive très souvent  qu’on retienne quelques instants des maux afin de se libérer avec des mots.

 

Toute ma vie j’ai tenté de m’occuper de moi et de mon enfant intérieur, mais comme un enfant et un bébé il n’est jamais satisfait, il veut, il désire, il rêve, il tète.

Il n’est jamais satisfait. Il veut et désire toujours, comme un enfant, soit avoir le plus. Le plus pour toi c’est quoi?

 

Moi j’ai toute eu  dans la vie, une mère comme première femme pour mes deux enfants, une fille comme deuxième femme pour mes trois petits enfants.

 

J’ai connu une femme, ma première. Cette femme a su canaliser ses énergies et ses désirs afin, non de survivre, mais bien d’éblouir et de démontrer que tout est possible, même si on est une femme. Elle a su communiquer le rêve non par ses dires, mais bien par son modèle d’être authentique. À son époque on ne pouvait parler que par ce qu’on faisait.  Cette femme m’a fait découvrir ce qu’est l’authenticité. Soit non dire vrai, mais poser des gestes vrais. Cette femme unique fut ma mère.

 

Ma deuxième femme de ma vie fut la mère de mes deux enfants. Ma fille m’a permis de découvrir ce qu’est la survie en me créant trois super petits enfants que je n’aurais jamais pu découvrir ce qu’il représente pour moi. Soit la continuité. Ma 2e femme avait la détermination d’être et de vouloir être.  Elle fut aussi une délinquante. Elle fut brisée par mon départ, car j’étais son homme de vie.

 

J’ouvre une parenthèse, si tu savais mon ami comme j’aurais aimé vivre une vie en paix sans faire souffrir les autres. Je serais alors devenu une souffrance si j’avais renoncé à moi et mes rêves

 

J’ai connu dans ma vie une femme de rêve, une déesse et une femme d’expérience comme on le chante.  J’ai connu avec elle et lui ait fait connaître une petite partie du monde, un manoir de 17 pièces avec 5 foyers. Des pays et des cultures qui nous ont permis de vivre des fiançailles et un mariage en amour et en grande complicité de folies.

 Elle m’a fait découvrir la puissance des mots.

 

Tu vois mon ami, j’ai tout eu dans mon passé et je pense que j’ai encore à te raconter. Je suis un grand croyant en la vie et je crois toujours que tout est possible.

 

Je fus aussi proprio d’une auberge après mon divorce avec ma 3e femme de vie. Une auberge de chambres et de suites avec 4 foyers.

J’ai aussi connu une certaine célébrité avec mes 75 publications comme auteur. 

 

J’ai vécu sans l’avoir gagné à la 6-49 une croisière autour du monde sur la chic Symphonie cristal. Une petite expérience de ce qu’est d’être millionnaire.

 

Tu vois mon ami j’ai tout eu, et je pense encore à tout quitter pour avoir encore plus J’arrive difficilement à garde, à conserver et à me satisfaire de tous ce que j’ai eu et ce que j’ai. Suis-je malade? Suis-je fou de l’émergence en nouveauté?

 

Je ne sais pas, mon ami, je n’en sais plus rien.

Tu dois me trouver tout drôle de te parler ainsi; moi qui pendant tant de temps j’ai cru tout savoir de moi et des autres.

 

Je crois que je n’ai palpé qu’une infinie partie de la connaissance.

Cela me fait du bien, mon cher ami, de t’écrire ce soir. C’est comme si je me parlais, me racontais à moi-même afin de me libérer, de m’envoler et d’enfin de m’apprécier.

 

Je sais que je devrais t’écrire plus souvent non pour t’informer de ce que je vis et ressens, mais bien pour me former, me permettre d’être de plus en plus maître de moi et de ma destinée.

 

J’aimerais t’écrire toute la nuit afin de te raconter toutes mes folles aventures des dernières années. Je le ferai, mais toujours aussi intensément. Je te fais tellement confiance, mon ami.

 

Au plaisir de te lire, même si ce n’est plus à la mode d’écrire à des amis.

 

Charles Conrad

Bonsoir mon ami de Nöel.

Bonjour mon ami des fêtes,

 

Comment de nos jours et des jours futurs pourrons-nous vivre ces fêtes du passées qui envahissent encore, pour certain, des présents en souvenance?

Une culture sera toujours  issue des souvenances du passé afin de s’unir, festoyer en rappel de ce que nos passés ont créé comme union de force.

Noël est une fête chrétienne et nous ne pourrons jamais l’oublier; à tout le moins ce qui reste de ma génération chrétienne. Tout un chacun a une génération de culture religieuse et  environnementale qui nous forme.

 

Comme non-croyant, j’adore écouter en rappel, de ces musiques des anges de mes passés.

Comme non croyant, j’adore décorer de lumières mes intérieures et mes extérieures en souvenance des traditions du passé.  Ce sont ces passés, qui feront de nous, toujours des êtres uniques et distincts. Ce seront toujours les passés qui façonneront les présents en reconnaissance, en pardon et en vouloir de devenir meilleur en respect non des autres cultures, mais, bien de sa propre culture.

 

Pourquoi au Québec, comme immigrant de la France jadis, ne pouvons-nous nous respecter assez fort pour revendiquer nos droits d’immigrants.

 

Pourquoi au Québec il nous faut toujours nous excuser d’être ce que notre passé a façonné; alors qu’on admire les apports de nos immigrants qui sont en  respect de leurs passés. Ils nous inspirent pourtant la force de leurs croyances en ce que leurs passés ont cultivé en eux et qui les unit.

 

Je ne crois plus en aucun dieu ou Dieu. Je crois en la force intérieure que nous avons en croyance et en confiance avec nous.

 

Toutes les personnes avec qui je parle, qui me cause ou me confie sont des personnes qui sont croyances avec  eux. Pas toujours au moment où je leur parle, mais quand je leur reparle je sens leur confiance en eux.

 

J’écoute ce soir des musiques, des chansons, des hymnes musicaux. Ce sont des mélodies de mon passé qui m’ont permis d’être ce que je suis. Ce sont des symphonies des musiques de Noël de mon passé en souvenance de ma mère, de mon père, de mes frères, de ma sœur, de mes amis de mes amours passés ; soit de ce que je suis et fière d’être.

 

Serez-vous aussi audacieux et aussi fort que nos immigrants, que j’admire, afin d’afficher que vous êtes Québécois et fier d’être aujourd’hui ce que votre passé a fait de vous.

 

J’ai fait une crèche de Noël cette année, avec le bœuf, l’âne, les bergers et les 3 rois-mages. Je sais pourtant que je ne crois pas en cette fantaisie afin de nous encercler dans des prisons dont nous avons besoin pour survivre.

 

 J’ai fait, avec mon iPod, trois compilations de musiques de Noël, une de musique rationnelle francophone, une de musique traditionnelle anglophone et une de musique relaxante entre ces deux cultures sans langue et juste en émotion spirituelle entre deux mondes.

 

 C’est cette compilation qui me relaxe le plus. Cela respecte en moi  l’importance du respect des cultures d’ailleurs et les apports qu’elles m’ont permis, afin de grandir sans renoncement en ma culture, de celle qui est la mienne qui façonne les basses de ce que je suis.

 

Merci pour tes cadeaux de la vie que tu m’as offerts en m’écrivant.

 

Charles Conrad

Salut Dan 1

Salut Dan

Comment fais-tu pour vivre avec toi?

Je sais, je ferais aussi une tentative de suicide pour oublier et  avoir la paix intérieure à jamais, mais surtout criez ma douleur et ma souffrance à tous ceux qui demeure en silence autour de moi afin de me comprendre.

Tu as raison de le faire comme tu le fait afin d’attirer l’attention de tes amis ou connaissances ou décerner la différence entre de vrais amis et juste des connaissances aussi  en sourdine et en souffrance. Tu as juste besoin d’amour.  Je pars pour quelques jours afin de me ressourcer.

 Depuis 3 ans, ce ne fut pas facile pour moi et probablement pour toi aussi.

Ta vie ne fut vraiment pas facile et merci de la confiance que tu as eu en moi pour me raconter tes vécus passés. Toute ma vie repose sur ma détermination, le vouloir et la croyance que tout est possible dans la vie. J’ai réalisé, après le téléphone de ta sœur,  qu’elle possède aussi  cette détermination, comme moi elle est une fonceuse et a toujours cherché  à innover sa vie et non chercher à la rénover. Va manger avec elle et parlez-vous avec franchise. Elle t’aime beaucoup.

Ton passé est encore très présent dans ta vie, elle façonne ton quotidien et hypothèque ton futur en te privant des joies et des plaisirs de la vie.

Je pars quelques jours non pour te punir, mais pour t’aider à faire tes bilans et me permettre de faire les miens.

La vie n’est jamais facile et ne sera jamais une colonie de vacances sur la terre. La vie il faut la respecter et respecter ceux et les choses qui sont vivantes autour de toi.

 Si tu n’aimes pas ta vie, alors tu ne peux pas vraiment aimer ce qui est vivant. Que ce soit les végétaux, les animaux et les êtres vivants autour de toi et enfin t’aimer vraiment comme un être unique et toujours en développement.

Sois fier de toi et fais une réussite de ta fin de vie afin de mourir heureux et non en désespoir et en regret.

Si tu m’aimes vraiment, tu vas savoir comment me libérer de ce poids que je sens sur mes épaules et sur mon corps entier. Tu sais tout ce que j’ai fait depuis 8 ans pour t’aider que ce soit pour tes maladies physiques ou mentales. J’ai toujours voulu t’aider et non chercher à te contrôler.

Avec  ces trois dernières années, j’ai perdu confiance en tes promesses et j’ai souffert de ton manque de respect pour moi, mes amis et ma famille.

Il faut que tu deviennes le meilleur préposé à ton propre bénéfice en te rendant heureux et fier de toi. En te voyant heureux, je le serai, car le bonheur est contagieux.  En te faisant confiance, tu me feras confiance et je pourrai me remettre au travail dans ce que j’aime le plus soit l’écriture, le jardinage, la cuisine et la création d’un environnement enviable.

Je t’ai donné un temps pour réfléchir Je ne serai pas présent pour savoir si tu as succombé ou non. Il te faudra alors éviter à te mentir à toi-même. Tu as longtemps menti à toi-même, à ta famille, à tes amis et à moi tout en me disant et leurs disant que tu m’aimes et que tu t’aimes et que tu aimes tout le monde.

Depuis un mois j’ai pris conscience que j’ai beaucoup de monde autour de moi qui veulent vraiment m’aider et en particulier, ma fille, mon gendre et mes petits-enfants. Je comprends maintenant que je ne suis et ne serai jamais seul.

Le vrai problème que tu as n’est pas de consommer de la boisson, car je sais que tu ne consommes pas beaucoup, mais bien de consommer avec ta médication. Le fait aussi de toujours boire en cachette c’est une démonstration de mensonges et de cachoteries. C’est un autre aspect de toi que tu dois travailler.

 Vivre dans le mensonge c’est vivre à côté de sa vie et de la vie.

Je comprends les raisons qui t’incitent à mentir, ces raisons sont issues de ton passé. Il faudra trouver une démarche et de l’aide pour y remédier et ne plus avoir peur des autres en te faisant confiance et en faisant confiance à ceux qui veulent t’aider.

Ce sont, je crois, les deux problèmes majeurs qui t’empêchent d’être un homme heureux. Pour le reste mise sur tes grandes qualités,  tu es fondamentalement bon, généreux, travaillant et sociales.

Si j’ai fait tout ce que j’ai fait pour toi depuis 8 ans c’est que je voulais te rendre heureux en partageant mes vécus et mes expériences avec toi.

J’aimerais tellement retrouver cette confiance  en toi afin de finir ma vie avec le bonheur autour de moi.

J’ai tellement voulu rechercher ce pays où il fait bon vivre en confiance, en respect et en complicité. Fais-moi découvrir ce pays dont on ne connait pas encore le nom.